LES TOITS JAPONAIS

Pour éclairer cette période difficile de confinement, nous avons souhaité vous faire découvrir les particularités de certains toits du monde.

Aujourd’hui, zoom sur les toits du Japon.

Les toits de chaume et de bambou ou en bois ont petit à petit été soit recouverts d’un autre matériau (sorte de zingage) ou soit ont cédé la place aux toits en tuiles. La forme des toits est cependant assez variée, évoluant selon les modes, les régions, ou les classes sociales et avec une réglementation imposée.

Les tuiles japonaises traditionnelles, kanara, sont particulières, et assez différentes de ce que l’on trouve sur nos toits français. Les tuiles traditionnelles sont bien plus lourdes que les tuiles modernes, d’où les charpentes et les allures massives des vieilles maisons nippones.

Les toits sont très larges afin de protéger la maison du soleil l’été, et de la pluie et de la neige dans certaines régions où ils seront plus pentus.

Les temples, et certaines maisons, ont aussi leur toit garni d’une curieuse gargouille appelée l’onigawara, une sorte de démon ou d’ogre, sensé repousser le mauvais œil et les mauvais esprits de la maison.

A l’origine ces décorations étaient utiles pour colmater les fuites mais servaient déjà de talisman pour repousser les futures fuites. Puis ensuite l’aspect esthétique et l’effet talisman ont fait qu’un onigawara ornait chaque maison.

Réalisé à la main par un artisan, chaque onigawara est unique. Si de nos jours, il se fait rare sur les toits, on peut le retrouver dans les décorations intérieures japonaises ou à l’entrée des maisons, sous la forme d’un objet de décoration.

Ces types de toits étranges étaient courants dans tout le centre du Japon. Ils sont en fait recouverts de chaume zingué. En photo un « vestige » laissé par une grand-mère avant de repartir en ville.

Les toits de chaume – kaya – sont vraiment très performants mais nécessitent une pose très particulière pour garantir une parfaite étanchéité. Le matériau utilisé est du susuki que l’on retrouve en Europe dans les jardins comme plante d’ornement. Il lui faut en effet de l’humidité et de la chaleur en été pour bien pousser, comme au Japon.

Sur cette photo on peut remarquer l’échafaudage en bois et bambou, et surtout la couleur noire derrière le treillis du toit : l’irori, qui débouche directement sous le toit, après le plafond.

La couche de suie protège des rongeurs, mais aussi des insectes. Contrairement au toit de tuile, ce genre de toit offre une bonne isolation thermique, appréciable au pied des Alpes japonaises.

Le toit est renouvelé entièrement tous les 50 ans. Des visites ponctuelles sont effectuées chaque année pour vérifier l’état, et environ tous les 3 ans certaines parties, attaquées par l’humidité, sont remplacées.

INFORMATION IMPORTANTE

Chez ATTILA, nous défendons votre Capital-toit et souhaitons également défendre le Capital-santé de nos clients et de nos collaborateurs. C'est pourquoi, notre agence est actuellement fermée et nos interventions suspendues depuis le 17 mars, et jusqu'à nouvel ordre ! Nous restons cependant disponibles pour toutes les urgences et interventions prioritaires.

Pour cela vous pouvez contacter Delphine, Responsable de l’agence au 07.86.86.23.69, ou pour toute information ou futurs rendez-vous, Clara au 06 71 02 12 44

Vous pouvez également composer le numéro de l’agence au 02.46.72.05.05 ou nous envoyer un mail sur orleansnord@attila.fr

Soyez assurés que nous mettrons tout en œuvre, dès la reprise de l’activité, pour assurer la bonne continuité des dossiers en cours.

Prenez soin de vous et de vos proches !

L'équipe de l’agence ATTILA ORLEANS NORD