Zoom sur l'histoire du métier de couvreur
La tradition voulait à l'époque que les couvreurs signent leur ouvrage lors d'un chantier important. Ces signatures reprenaient les outils et emblèmes du métier. On peut reconnaitre le marteau de couvreur, l'essette, l'enclumette, le compas ou encore l'échelle. Ils taillaient et assemblaient des pièces pour leur créer leur signature, notamment avec l'ardoise.
Le métier de couvreur est ancestral ! En effet, il existe depuis que l'homme bâtit des toits. A l'origine, principalement en planche de bois, une partie du métier reste rattaché aux charpentiers.
C'est au 13ème siècle que les "couvreurs" et les "recouvreurs" sont explicitement différenciées dans les règlements des métiers. Les couvreurs assurent les travaux neufs alors que les recouvreurs réparent les toitures. A cette époque, la limite est d'un seul apprenti, apprentissage qui dure alors 6 ans. Les couvreurs demeurent toujours sous l'autorité du charpentier royale mais forment une corporation distincte en 1328.
Les couvreurs vont devenir exclusifs pour la réalisation des toitures avec l'arrivée de l'usage de l'ardoise nécessitant une technique particulière. A partir du 16ème siècle, les maçons ne peuvent plus couvrir en tuile et en ardoise et les charpentiers ne peuvent plus exécuter de couvertures en bardeaux.
La dangerosité du métier due à la hauteur est reconnue et les apprentis doivent réaliser 3 ans d'apprentissage avant de pouvoir travailler sur les toits.
Les règles de sécurité apparaissent : les passants de la rue doivent être prévenus des dangers du chantier (matérialisé par un tissu de couleur, un bâton ou une tuile selon les régions).
En 2023, nos techniciens de toiture Atitla Béziers sont fiers de représenter ce métier et le réalisent dans les règles de l'art !
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