ATTILA VOUS EXPLIQUE SON MÉTIER 2/3

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Les points de vigilance d’une toiture-terrasse

Le toit-terrasse désigne le toit plat d’un bâtiment. Il se compose d’une partie horizontale, appelée partie courante et de remontées sur la périphérie appelées relevés. 

La toiture terrasse dite inaccessible ne propose qu’un accès limité pour l’entretien du revêtement d’étanchéité et de ses accessoires tels que des lanterneaux ou des antennes. 

La terrasse accessible dispose, elle, d’une protection (dalles ou carrelage par exemple) qui autorise la circulation et le séjour des personnes. Ce type de toit créé une bonne isolation dans le bâtiment grâce à la pose d’un isolant thermique sous le revêtement d’étanchéité, l’ensemble constituant le complexe d’étanchéité.

Ces toitures ont besoin d’une étanchéité afin de protéger le bâtiment contre les infiltrations d’eau selon la structure porteuse (béton, bois ou métal). Dans 70% des cas le revêtement est en bitume. Celui-ci étant fragile, il a besoin d’être protégé contre les agressions extérieures.

Pour cela, différentes protections existent comme l’autoprotection (le bitume est recouvert en usine de paillettes protectrices) et le recouvrement de graviers ou de dalles sur plot à même le bitume.

Sa durée de vie est d’environ 25 ans. De plus en plus souvent, le revêtement est en PVC. Cette solution présente l’avantage de pouvoir être soudé sans l’utilisation de flammes au contraire du bitume.

Les toits-terrasses se rencontrent très fréquemment sur les immeubles d’habitation collective, les bâtiments industriels, les magasins ou les structures possédant une grande surface de toiture.

Même sur des maisons d’habitation, les toits-terrasses sont choisis de plus en plus souvent, pour des raisons esthétiques et économiques. Il est vrai que la toiture terrasse donne un charme particulier et un aspect moderne à une habitation. De plus, elle offre la possibilité d’agrandissement futur par ajout d’un étage ou d’une véranda.

Nos équipes ATTILA sont particulièrement qualifiées pour intervenir sur l’ensemble des bâtiments privés, publics ou individuels qui disposent de toits-terrasses. Nous sommes des spécialistes de leur étanchéité, et aptes à intervenir sur tous supports. Les interventions de nos techniciens de toiture concernent aussi bien l’entretien régulier, au travers de visites de contrôle sur les toits, que les réparations.

Dans toutes les situations, notre priorité est d’apporter la meilleure solution pour préserver les fonctions d’étanchéité et d’isolation du revêtement le plus longtemps possible.

Voici quelques-uns des 23 points de vigilance pour les toitures-terrasses :

1/ Le défaut d’entretien : lorsque la membrane est soudée uniquement aux jointures, elle est lestée avec du gravier. Ce dernier la protège des rayons UV. Le manque d'entretien favorise l’apparition de végétaux tels que la mousse. Pour éviter sa prolifération, l’application d’un produit dédié est recommandée tous les cinq ans, en plus de l'entretien annuel.

2/ Prolifération de végétaux : il est fortement recommandé d’éviter une situation dans laquelle le végétal prend l’ascendant sur le gravier. Dans ce cas, le traitement n’est plus préventif mais curatif avec une intervention plus contraignante et des risques pour le support d’étanchéité.

3/ Cloques sur le bitume : un des signes apparents d’un défaut de l’étanchéité est la présence de cloques sur le bitume. En effet, la présence d’eau sous la surface génère des poches d’air sous l’effet de la vapeur d’eau. La réfection ou la réparation des mètres carrés concernés est alors impérative.

4/ Grêle sur les dômes : les lanterneaux, apporteurs de lumière naturelle, sont fragilisés ou cassés par les événements climatiques. Il est conseillé de les faire vérifier en même temps que l’ensemble de la toiture de manière annuelle et après chaque épisode de gros grêlons.

5/ La recherche de fuites : certaines fuites sur toit-terrasse sont difficiles à détecter à l'œil nu ou avec une recherche manuelle. Il est donc nécessaire d’utiliser des appareils afin de détecter l’origine de la fuite. Suivant la conception de l’étanchéité, accessible ou non-accessible, lestée ou non lestée, végétalisée ou jardin, ainsi que l’élément porteur, la méthode et le matériel employé seront différents.

6/ Les relevés contre -acrotère et les coiffes d’acrotère : l’extrémité d’un toit-terrasse est généralement terminée par un mur d’acrotère. Cet élément de maçonnerie est protégé en son sommet par une coiffe d’acrotère, appelée aussi couvertine. Cette dernière, fixée mécaniquement, est fragilisée par le vent et la dilatation (changement de température). Il est nécessaire de la réparer en cas de défaillance.

Sur les murs d’acrotère, partie verticale de la terrasse sur laquelle l’étanchéité est relevée, les parties latérales sont protégées par des « relevés contre -acrotère ». Ils sont traités en bitume auto-protégé. Le revêtement qui recouvre le bitume ainsi que les soudures peuvent s’altérer avec le temps. Il est alors nécessaire de refaire la partie endommagée pour arrêter les infiltrations.

7/ Surveillance des éléments additionnels : un toit-terrasse accueille des éléments étrangers à la toiture, comme les climatiseurs ou les canalisations. Ils ont besoin d’être supportés et parfois fixés à même la couverture. Ces pattes de supports et de fixations engendrent parfois une rupture de l’étanchéité, nécessitant une réparation.

Retrouvez les autres points de vigilance sur notre site www.attila.fr

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