ATTILA MONTARGIS SURPLOMBE GIEN

L’agence ATTILA MONTARGIS est intervenue sur le clocher en ardoises de l’Eglise Sainte Jeanne d’Arc de Gien. Pour cette occasion, une nacelle spéciale grande hauteur a été louée pour atteindre les sommets de cette belle bâtisse datant de 1832.

Chantier balisé, matériel adapté, les Techniciens de Toiture ATTILA harnachés et travaillant en toute sécurité, des impératifs pour réaliser ce type d’intervention. Atteindre le sommet, réparer et préparer les surfaces à combler, remettre les ardoises manquantes, et par la même occasion, profiter de la vue magnifique sur la Loire et la ville de Gien.

La collégiale royale Saint-Etienne, édifiée en gothique flamboyant par Anne de Beaujeu, fut inaugurée en 1514. La tour du clocher actuelle est sans doute un peu antérieure. L'église fut endommagée à la Révolution et désaffectée en 1828. En 1832, l'église Saint-Pierre, construite par l'architecte François Pagot, fut ouverte aux fidèles. Elle a été bombardée le 15 juin 1940 et les parties hautes se sont effondrées dans la nuit du 21 au 22 juin, suite à un incendie.

La nouvelle église à parements de brique, entièrement conçue par les architectes Paul et Jean Gélis, consacrée à Sainte-Jeanne d'Arc, a été inaugurée le 28 mars 1954. Les chapiteaux de terre cuite sont l'oeuvre de Henri Navarre pour la nef et le choeur, de Georges Muguet pour les bas-côtés. Les vitraux sont l'oeuvre de Max Ingrand (nef et décor en dalles de verre), François Bertrand (façade occidentale et chevet) et M. Herzelle (baptistère). Les jeux d'orgues, dessinés par Paul Gélis, ont été réalisés par le facteur strasbourgeois Roethinger. Les cinq cloches ont été fondues par l'établissement Bollée.

Gien est une ville riche d'un patrimoine historique unique. Les premières traces d'occupation remontent jusqu'à la Préhistoire. C'est à Gien le Vieux, plus précisément, que les premiers habitants se regroupent. A la suite de nombreux règnes et dominations, ce simple hameau se développe et prospère. La construction d'une forteresse (avec pas moins de 4 enceintes, aujourd'hui disparues) pour défendre la ville, attire alors le peuple en quête de protection. Mais cette ascension donne lieu à des rivalités entre seigneurs puis à des guerres, auxquelles le roi Philippe Auguste met fin. Cette intervention vaut à la ville d'être incorporée à la Couronne en 1199. Malheureusement, suite à cette période de prospérité surviennent des évènements tragiques. Dès lors, Gien ne cesse de souffrir des affrontements (Armagnacs contre Bourguignons, La Fronde...) et des méfaits des guerres (Cent Ans, Religion, Seconde Guerre Mondiale). Malgré tout, Gien a su résister aux assauts de l'Histoire et elle rayonne aujourd'hui de toute sa splendeur.

Ville prestigieuse, Gien vit au gré des flots. Bordée par la Loire, fleuve sauvage et rebelle, Gien se laisse porter par les caprices des eaux. Marquée par le commerce maritime lorsque le fleuve était navigable, Gien garde encore à ses quais certains bateaux à fond plat, futreaux, toues et bachots qui sont aujourd'hui préservés par les "Fis d'Galarne". Autre richesse naturelle, Gien fait partie de deux circuits touristiques régionaux : la Route Jacques Coeur et la Vallée des Rois. Vous pouvez vous laisser séduire par ces paysages, teints d'émotions et de couleurs pittoresques.

Dominant la ville de Gien et la Loire, le château actuel a été construit à partir de 1482, sur l’emplacement d’une ancienne forteresse médiévale, à la demande d’Anne de Beaujeu. Cette dernière a marqué la ville de son empreinte et transformé le château en un édifice Renaissance avec une architecture plus décorative. François Ier, Catherine de Médicis, Charles IX ou encore Louis XIV et sa cour y ont séjourné. Au XIXe, le Département achète le monument qui devient un bâtiment administratif avant de trouver sa vocation de musée de la chasse comme il l’est devenu aujourd’hui.

Depuis sa création il y a 200 ans, la Faïencerie de Gien, la plus grande Faïencerie d’Europe, symbolise le raffinement, le luxe et l’art de vivre à la Française. Elle a fait sa renommée en fabriquant les services de table aux armoiries des plus grandes familles de France et d’Europe et... les carreaux du métro parisien en 1930.

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